Zoom sur le fonctionnement d’une montre à ressort

Montre à ressort au poignet d'un homme

Une montre à ressort n’est autre qu’une montre mécanique. Son fonctionnement diffère de celle d’une montre électronique, puisque la montre mécanique est composée de plusieurs pièces mécaniques, dont le ressort, les ponts et les rouages. Pour en comprendre le fonctionnement, il faut remonter aux origines de cette montre et s’intéresser à ces différents mécanismes.

 Les origines de la montre à ressort

La montre à ressort peut être considérée comme l’ancêtre de la montre. Les premiers modèles datent du XVIe siècle et étaient caractérisés (c’est toujours le cas), par leur mouvement mécanique à remontage manuel. Il faut, pour les faire fonctionner, les remonter quotidiennement, et ce, seulement lorsque la montre est enlevée du poignet.

Les plus récents, eux, utilisent le mouvement mécanique à remontage automatique. Ils sont apparus bien plus tard, grâce à l’expertise de l’horlogerie japonaise. La différence majeure avec les modèles à remontage manuel réside dans leur capacité à emmagasiner de l’énergie, mais aussi leurs réglages.

Tout savoir sur le remontage d’une montre à ressort

Le fonctionnement de la montre à ressort est régi par un effet domino, grâce auquel une pièce en entraîne une autre. Pour la faire fonctionner, il faut tourner la couronne, ce qui permet d’armer le ressort. Il y en a deux, à savoir : le ressort de barillet et le ressort de cliquet.

C’est à partir de là que l’effet domino commence, notamment avec la tige de remontoir. Lorsqu’il entraîne le pignon coulant, celui-ci entraîne le pignon de remontoir. Ce dernier entraîne le rochet, fixé à l’arbre de barillet. Un cliquet empêche alors le rochet de revenir en arrière et de désarmer le ressort de barillet. Le remontage est bien fait lorsqu’une petite tension est ressentie au niveau de la couronne.

Dans le cas des montres automatiques à mouvement mécanique, le remontage se fait automatiquement grâce à un ressort principal, et ce, suivant un mouvement perpétuel.